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JP André

L'artiste

J’ai commencé à faire des photos, dessiner et écrire des nouvelles, j’avais moins de 10 ans. j’ai économisé et travaillé pour acheter mon premier appareil, j’avais 16 ans.

Quand il a fallu s’inscrire à l’université, je pouvais choisir entre Médecine et Beaux-Arts. Indécis j’ai jeté une pièce en l’air, si haut, qu’elle n’est jamais retombée, et je me suis lancé dans des études d’urbanisme…. tout en suivant ponctuellement des cours aux beaux-arts.

Après avoir exposé en tant qu’amateur et gagné quelques prix internationaux , je me suis éloigné des pinceaux, des carnets, mais jamais longtemps d’un déclencheur.

Depuis quelques années j’ai développé un style plus personnel, plus original. Puis j’ai repris la peinture et j’ai combiné mes envies : raconter des histoires, inviter le spectateur à des réflexions, aborder des univers variés.

Je me suis installé en 2016 comme artiste « professionnel », pour pouvoir répondre à ceux qui voulaient m’acheter des œuvres.

Aujourd’hui j’ai vendu des photos aux Etats Unis, en France, au Japon, en Allemagne, etc. …

Le travail

Je fige des paysages, des scènes de la vie quotidienne, que je travaille pour en retenir juste l’essentiel. Mais la plupart des photos sont préparées à l’avance, imaginées, travaillées, esquissées et organisées comme un tableau ou une scène. Les décors sont faits mains, dessinés, peints ou sculptés. Certains vêtements sont mêmes crées pour l’occasion. Et lorsque la photo est prise, je travaille à l’inverse d’un peintre qui remplirait une toile blanche : Eclaircir l’image pour en faire ressortir juste une forme, des éléments de décors. Le minimalisme est proche, le blanc devient prépondérant. Le ciel, le sol se confondent, et les objets, les personnages semblent souvent en équilibre. Parfois on a la sensation d’objets collés, mais il n’y a jamais de superposition ou de collage. Photoshop n’est utilisé que pour renforcer les contrastes ou la luminosité, au pire nettoyer des taches.

L’histoire, la blancheur, les contrastes, l’épuration du décor, c’est un peu ma marque de fabrique, tout comme l’expression de la mélancolie, ou d’un certain désenchantement.

Des approches plus expérimentales

J’expérimente souvent des techniques, des thèmes ou des façons de concevoir une image. Par exemple «la fin » dans la série après les repas, est conçue pour être lue sous une forme abstraite puis réaliste.  

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